


Je ne sais pas si c'est vraiment bon ou si c'est le souvenir de ma mère qui fait que j'aime ça.

Martine a eu la gentillesse de m'envoyer son dernier né. Avec une chouette dédicace en plus! Un vrai beau livre qui donne faim. Qui fait persister l'envie de nourrir son monde et d'en faire un art de vivre... autrement, comme elle le dit si bien.Et si on savourait un peu ce qu'on a au lieu de rêver de cet art de vivre qui n'existe que sur papier glacé? Si on explorait les degrés de subtilité qui existent entre les pôles extrêmes de la surconsommation et de la simplicité volontaire?
C'est une histoire qui me fascine.
Par exemple, le 1er septembre, ils ont reçu du riz, des boulettes de viande, des fruits, du fromage et du pain. Les médecins de la NASA, qui participent au suivi des 33, affirment qu'ils devront se passer deux deux choses pendant toute la durée de leur épreuve: les cigarettes et l'alcool.
Il est 10h40 et avec mes oursons, nous sommes encore en pyjama.Voici une pub autralienne.
On peut lire que cette publicité vise directement "les parents qui continuent à nourir leurs enfants avec du fast-food tout en sachant les effets néfastes qu'il provoque".
Moi je dis: stop, ça suffit.
Encore une patente pour culpabiliser les mères. Comme si l'industrie agro-alimentaire n'avait rien à voir dans tout ça. Comme si les choix de société faits en notre nom n'étaient pas les principaux responsables de ce qui se trouve dans nos assiettes. Comme si les seules coupables du pourcentage de gras dans le corps des enfants étaient les mauvaises mères qui n'arrivent pas à les nourrir comme du monde.
Je ne sais pas pour toi Madeleine, mais les gros que je connais ne passent pas leur temps à manger du junk.
C'est ça mon champion. On va régler le problème de l'obésité en ne mangeant plus de burgers. Ma foi, c'est aussi con que de croire que les rations de l'UNICEF vont régler la faim dans le monde.
De toute façon, j'en ai marre qu'on me dise ce que mes enfants peuvent ou ne peuvent pas manger. Marre qu'on pointe d'un doigt accusateur leurs morceaux de chocolats et qu'on leur donne des pommes pour l'Halloween.
La révolution du goût, ça ne passe pas par les pseudos politiques alimentaires des écoles, ni par la pub, ni par l'ordre profesionnels des diététistes.
Des fois je te jure, j'aurais envie de leur foutre mon rouleau à pâte quelque part.
¡No pasarán !