lundi 30 novembre 2009

Home sweet home

Retrouvailles.
On mange bien à Vancouver.

Près de l'hôtel, un tout petit resto thaï. Sur sept soupers, trois curry. Avec juste assez de lime et de sweet basil. Il y avait aussi un petit spot à déjeuners d'un cook de Calgary venu à Vancouver pour suivre son patron. Conversation sympa, bon café et assiettes de pancakes gratuites pour les enfants. 20$ de déjeuner pour nous quatre alors que les déjeuners d'hôtel se détaillaient 18$/personne. On a également eu droit au traditionnel steakhouse. Ben quoi, on est dans l'Ouest où on ne l'est pas! Côtes levées. Mais déçue. Beaucoup trop de viande. Trop cher aussi. Mais on s'est rattrapés la seule journée où il a fait soleil en allant diner au Sandbar, un restaurant de poissons qui se trouve sous un pont avec la plus magnifique des terrasses. J'ai hésité pour les huîtres, mais ils avaient de l'omble de l'arctique. Souvenir du Nord.

Tout ça pour dire que.
On mange bien à Vancouver,
mais on mange mieux chez nous.

Parce que vraiment, pas un curry ni une terrasse sur un bord de mer ne bat un repas avec tout mon monde à table. En arrivant à la maison, à travers les conversations excitées et les câlins de retrouvailles, j'ai ouvert les armoires en sachant exactement ce que je cherchais. Après une semaine de resto, la famille séparée en deux et plus grand chose dans le frigo, rien, rien au monde ne bat la bonne vieille sauce tomate (avec saucisses de veau).

Aussitôt se sentir de retour.
Chez soi.
Tous à nouveau ensemble.


vendredi 27 novembre 2009

Muffins pommes et carottes

Quand, jeune adulte, je me suis imaginée mère de famille, je savais que je ferais beaucoup de cuisine. Je savais que mes enfants mangeraient. Mais je ne savais pas qu'ils mangeraient parfois tant que ça.

Lundi, en prévision de ma semaine, j'ai pris ma pause du dîner pour faire des provisions. En plus, j'avais un restant de pommes d'automne à passer. J'ai donc cuisiné 18 muffins aux pommes et aux carottes. Mardi matin, soit moins de 24h plus tard, il en restait 4.

Comme l'a gentiment calculé mon amie Marie-Pierre, ça fait zéro virgule 75 muffin à l'heure. Et encore une chance qu'ils ont dormi au moins 11 heures là-dessus.

Je crois que c'est une recette gagnante. La voici.



Muffins pommes et carottes

2 1/2 t. de farine
1 t. de sucre
2 c. à thé de poudre à pâte
1/2 c. à thé de sel
3 œufs
1/2 t. de lait environ
1/2 t. d'huile végétale
3 pommes coupées en dés
3 carottes râpées
1 c. à thé de canelle

Mélanger les ingrédients dans l'ordre habituel (c'est-à-dire
dans l'ordre ou dans le désordre, pourvu que ça soit mélangé à la fin).
Cuire au four à 350 degrés F pendant plus ou moins 20 minutes.
Donne environ 18 muffins.

J'aurais également pu ajouter des raisins secs et des amandes effilées, mais mes enfants ne raffolent pas des raisins secs et comme mes muffins étaient destinés à l'école, et que tout le monde sait que les amandes sont des armes de destruction massive, je les ai évitées.



À ma pause du dîner, mardi, j'en ai refait. Cette fois, j'ai doublé la recette pour obtenir 36 muffins. C'était un risque. Toute mère de famille expérimentée sait qu'une recette populaire un jour peut être boudée le jour suivant. Mais la tendance se maintient. Le rythme a ralenti (puisqu'il en reste encore 12 en ce vendredi matin), mais je peux encore sans honte les donner comme collation à mes écoliers.

Une recette gagnante, je vous dis.

samedi 21 novembre 2009

Je suis pusher

Et j'ai du bon stock.

J'ai la grande chance d'avoir Marypascal comme très chère amie.

Marypascal est fromagère. De chèvre. Et son produit créer une dépendance.

Alors depuis quelques années, me voilà pusher de fromage de chèvre. C'est mon sideline. Ainsi, quelques fois par année, j'envoie un courriel à mes proches et collègues qui porte invariablement le titre de: "Un message de votre fromagère". Le cris de joie fusent et les réponses ne tardent jamais. Marie en prend 2 pots, Sylvie en commande pour ses voisines, Louis doit cacher le fromage de ses ados voraces. Et Joël, qui me laisse libre de lui commander ce que je veux à condition que ça soit en petits pots pour qu'il puisse les partager entre la ville et la campagne, entre sa fille et lui.

C'est devenu un réel plaisir. Organiser de temps à autre le transfert de fromages entre Marypascal et ici. Consommateurs satisfaits, clientèle qui ne cesse de s'agrandir. Petit bonheur du trait d'union entre la terre et l'assiette.

Je quitte pour la semaine. Go west young mother! Mes commandes sont entrées, ma comptabilité à peu près correct et la livraison se fera à mon retour. Je laisse donc le blogue entre tes douces mains Madeleine.
... Et en passant, veux-tu du fromage?

mercredi 18 novembre 2009

À la recherche du dimanche (suite)

Dans un très beau commentaire, émis à la suite de mon message initial sur la recherche du dimanche, la mère d'Héloïse parle de sa propre recherche de sens et de rituels.

Dans son commentaire, elle raconte comment elle a essayé, elle aussi, d'instaurer une tradition du dimanche, ancrée autour de la messe et du brunch. Elle y explique son raisonnement: " Le christianisme, écrit-elle, nous le voyons comme un moyen de faire comprendre à nos enfants qu’il existe un étalon à l’extérieur des êtres humains, une Nature immuable, avec ses propres lois, et donc que tout n’est pas relatif, que tout n’est pas du simple recours de la volonté humaine et des contrats établis entre les humains. Cette petite théorie d’un «pseudo-christianisme ayant pour but de lutter contre le relativisme et la perte de sens à la vie» était simple. Mais la question demeurait: comment faire en sorte que ces idées de Nature, d’Étalon se répercutent concrètement dans la pratique, ie dans leur éducation? Ils ont beau être baptisés, ça ne change rien au fond."

Avec un couple d'amis et leur famille, son conjoint et elle décident donc d'aller à la messe du dimanche et de suivre la messe d'un brunch: "On a fait notre rituel messe/brunch à peu près 10 fois… puis c’est mort." écrit-elle. Difficile d'installer une tradition envers et contre tout.

Eh bien, Mère d'Héloïse, je dois te dire que mon propre rituel du dimanche a duré exactement une seule fois, un certain dimanche de septembre, entre 12h et 15h. Eh oui.

Pourtant, c'était chouette. Pourtant, nos invités ont été tout à fait dignes de l'invitation, se présentant à ma porte en habits du dimanche. Il y avait 8 enfants autour de ma table, puis 4 adultes qui se sont partagés mes excellents petits pains viennois, et des oeufs, et du jambon, et des fruits, et du café, et du jus d'orange. La conversation a été bonne. Les enfants ont été sages. Bref, tout pour m'encourager à adopter pour de bon cette pratique.

Puis... C'est mort. Y'a le hockey des garçons qui a changé d'heure, c'est vrai. Puis un peu de fatigue, c'est vrai. Ah oui, il a aussi fallu passer un dimanche à attendre en fil pour faire vacciner les enfants. Puis, il y a surtout eu de la paresse et de la lassitude. Une genre de: " Dans le fond, les rituels et les traditions, c'est-tu si important que ça?"

C'est ce qui arrive quand la tradition et les rituels ne dépendent que notre volonté propre. Cela ne s'arrête pas simplement à un brunch du dimanche raté. Cela va beaucoup plus loin. J'aime être libre de faire ce que je veux de mon dimanche, de ma vie, de choisir l'éducation que je donne à mes enfants. Mais cette liberté absolue a un prix: à force de placer toujours soi-même, et pour soi-même, ses propres balises, s'installe le relativisme absolu. Que veut dire ma vérité personnelle devant celle des autres? Que voudra dire ma vérité de parent devant celle de mes enfants? Que veut dire mon brunch du dimanche devant l'absence quasi absolue de véritables traditions autour de nous? Quelle est son importance? Quel est son sens?

Ça donne le vertige.

Alors, Mère d'Héloïse, me voici de nouveau à la case départ.

Mmmmm. À bien y penser, pas tout à fait à la case départ. La réflexion sur ce problème s'est installée en moi et rien ne pourra la déloger. Je n'ai pas de réponse, encore moins de solution, mais plus de réalisme et de sensibilité envers cette chose, ce sentiment, ce besoin que je peine à définir. Au cours des dernières semaines, j'ai cherché, dans mon quotidien, les rituels qui se sont installés d'eux-mêmes. J'ai cherché à les vivre plus consciemment. Ainsi, au moment de servir ma tablée d'enfants, au lieu de simplement m'exaspérer des inévitables déversements de verre de lait, lirages de mon Popol, fourchettes qui tombent à terre, petits pois qu'on repousse et chaises qu'on balance sur deux pattes, j'essaie de mieux prendre conscience de ma chance d'avoir autour de ma table quatre beaux enfants qui mangent. Ainsi, après le repas, au lieu d'attendre avec impatience que tout ce petit monde se couche, pour faire autre-chose, je m'affale dans le divan du sous-sol et je les regarde jouer au hockey avec leur père. Ça semble simple, mais ça ne l'est pas. Cela tient, presque, de la méditation. De la prière. Et quand j'y arrive, quand je suis présente, patiente, disponible, ouverte, mon coeur se remplit de l'amour que j'ai pour mes enfants.

Je me sens reconnaissante. Profondément comblée et accomplie dans mon rôle de femme et de mère. J'ai l'impression de toucher au divin.

C'est un début.

mardi 17 novembre 2009

Avis aux intéressées

Reçu dans ma boîte courriel.

Bonjour à tous,
je cherche une famille qui amorce une réflexionsur sa consommation de viande. Cette famille, à l’image de plusieurs Québécois, adore la viande. Mais dernièrement, ils se demandent s’ils ne devraient pas en réduire leur consommation.
C'est pour une série documentaire intitulée Les bons côtés de l'assiette qui sera diffusée sur Canal Vie.
Merci de faire circuler cet appel à tous parmi vos contacts.

Valérie Beauquier
Recherchiste "Les bons côtés de l'assiette"
vbeauquier@hotmail.com

dimanche 15 novembre 2009

Brume et agneau

J’aurais voulu prendre des photos.
J’avais pourtant l’appareil. Même pris la peine d’apporter le chargeur pour recharger pendant la route les piles qui étaient à plats. Sauf que. J’avais oublié la carte mémoire, restée dans l’ordinateur à télécharger les autres photos.

Me reste les mots.

Cet après-midi, nous sommes partis tous les six chercher notre agneau. Dans le bout de Saint-Ambroise-de-Kildare. Ensuite, on est monté plus au nord, vers Saint-Félix, pour prendre le reste du porc à la petite boucherie qui l’a fait fumer. Quatre jambons et 2 kg de bacon à rapporter à Montréal et partager avec Louise.

L’agneau, c’est à cause de toi Madeleine.

Il y a quelques semaines, sur mon répondeur, un message : « Bonjour, je m’appelle Desneiges ! Madeleine m’a donné votre numéro. Elle m’a dit que vous seriez intéressés par un demi-agneau. »

Et comment ! Retourne son appel, découvre une voix joyeuse, curieuse de nos enfants dont elle avait entendu l'enfilade de prénoms sur le répondeur, qui prend la commande d’agneau et m’aide à décider de la découpe.

Desneiges et Pierre habitent leur ferme depuis 1985. Citadins qui abandonnent le droit et l’enseignement pour le terroir lanaudois. Aujourd’hui éleveurs de 200 agneaux, ils nous accueillent à la Bergerie des Neiges, une propriété blanche et rose aux creux des vallons.

En arrivant, notre viande attendait dans un bac à notre nom. Pendant que mon chum chargeait la glacière, Pierre nous a fait visiter la ferme aux garçons et moi. Puis Albert, de nous faire nous esclaffer dès son entrée dans la bergerie : « Oh ! Bonjour les chameaux ! » Moments précieux où mes petits citadins faisaient tant bien que mal le lien entre la terre et l’assiette, l’animal et le gigot.

Riches de ces contacts, on est repartis avec toute cette viande et une bourse chargée de recettes données par Desneiges. Les petits faisaient la sieste pendant que la voiture dévalaient les rangs déserts. Il y avait un peu de brume et des doigts de soleil. La terre était sèche, brune, les plants de maïs ocres et l’herbe avec encore juste ce qu’il faut de vert. Les arbres étaient gris, là-bas au pied des buttes, leurs feuilles beiges gisant au sol. Et cette lumière totalement unique à novembre.

Mon appareil photo ne fonctionnait pas, mais j’avais des mots. Qui en valaient mille.

Regardez comme c’est beau les gars.

Regardez comme des fois, il fait bon être de ce pays.

Madeleine, tu n’as peut-être pas d’agneau cet automne,
mais je te dois un souper d'épaule.

lundi 9 novembre 2009

Format Club

Aller au Club Organic, c'est la fête!

Le Club Organic est une épicerie bio où on trouve à peu près de tout. Pour ma part, j'y vais uniquement pour leurs céréales et légumineuses en gros. Multiples variétés, bon prix. À droite sur la photo, mon 20 kg de farine blanche. Dans la boîte en carton, 2 fois 5 kg de farine de blé et en dessous, 5 kg de riz basmati. Dans les sacs, un tas d'autres affaires: café, farine de kamut, thé, riz sauvage, levure, raisins secs...

Ne manque plus que le sucre d'orge pour les petits pour que je me sente comme Caroline Ingalls qui accueille son Charles qui revient du magasin général.

Depuis deux ans chez nous, on fait entrer le bio par la porte d'en avant. Quand c'est possible.

J'ai quand même mes incontournables. Ainsi, toutes mes farines sont bio. Thés, cafés, tisanes aussi. Fines herbes et épices. Bananes. Nos "autres laits" (soya, riz, amandes). Puis les légumineuses, riz et autres céréales (couscous, quinoa).

Des fois, je nous paye le luxe d'un 2 litres de lait de vache bio pour faire le yogourt. Tantôt au Club, je l'ai payé 2,69$!

Le prix de certains produits me freine et je me fais un honneur de les boycotter: lait de vache pour notre consommation de tous les jours, oeufs, beurre, poisson. Je boycotte aussi fruits et légumes bio qui ne sont pas d'ici pour leur préférer ceux des producteurs de chez nous.

La viande, quand ça adonne, je la commande aux Jardins Urbains. Ou encore, j'attends les courriels de Louise. Autrement, à moins d'être en congé de maternité et de compter les sous, j'essaie d'éviter la viande d'épicerie, quitte à en manger moins.

J'y suis allée par étapes, au gré de l'argent qui entre et qui sort. Parce que cuisiner est une façon de concevoir la vie. Je ne peux pas me dire de ce pays sans nourrir les miens avec ce qui vient d'ici et ce qui respecte le mieux possible la terre de chez nous.

En plus, ça goûte bon.

Équiterre a mis en ligne différentes façons de manger bio/local selon les budgets.

vendredi 6 novembre 2009

Petite sauce à spaghetti

Aussi étonnant que ce soit, en mes qualités de mère de famille, je n'ai jamais vraiment fait de grosse "batch" de sauce à spaghetti. Ma sauce, qui est par ailleurs très bonne, je la fais toujours rapidement, juste avant le repas. J'ai pourtant décidé d'en faire une grosse chaudronnée cette semaine. Peut-être est-ce l'automne. Ou encore l'envie de cuisiner. Ou plus simplement, parce que je pars pour un weekend entre filles, laissant derrière moi mon homme et ses hockeyeurs.

Peu importe, j'avais besoin d'une recette. J'ai donc appelé mon père, ce grand faiseur de sauce à spagh.

"Je n'ai pas vraiment de recette, me dit mon père, mais une méthode: saisir tous les ingrédients dans un poêlon avant de les jeter dans le gros chaudron ou je les laisse mijoter longuement. Et surtout, ne pas lésiner sur l'huile d'olive et les épices."

Hier matin, avant de commencer à travailler et pendant que les enfants déjeunaient, j'ai donc saisi ma viande hachée, mon oignon et mes champignons séparément. Puis, je les ai mis dans le gros chaudron. Y ai ajouté mes tomates congelées auxquelles j'ai pris soin d'enlever la peau. J'ai également ajouté 3 grosses carottes préalablement réduites en purée dans le robot.

Toute la matinée, comme une artiste, j'ai peaufiné ma sauce en ajoutant quelques épices, de l'ail, de la sauce Worcestershire, du poivre, du sel et une conserve de soupe aux tomates Campbell pour bien lier le tout.

Papa, je crois que tu aurais trouvé que je suis ta digne héritière.

" Tu vas voir ma fille, me dit encore mon père, quand tu auras à ton tour quatre adolescents à nourrir, tu vas en faire tous les samedis. Puis le mardi, il ne restera plus rien."

J'ai senti, dans sa voix, que ce souvenir lui était doux.

**********




À la fin de la journée, j'ai mis un peu de sauce dans un plat de yogourt et je suis allée le porter à mon amie Marie-Pierre, qui vient d'accoucher d'un troisième petit. Je lui ai également apporté une miche de pain maison et un peu de sauce aux pommes.

"Merci, m'a dit Marie-Pierre son bébé au sein, alors que je passais en coup de vent. Justement, il n'y a plus rien dans le frigo."

Merci à toi, Marie-Pierre, de m'avoir accueilli avec ton tout petit. C'était un privilège.

mardi 3 novembre 2009

Épicerie 101 (suite)

Voici la suite de mes idées pour une épicerie économique niveau Novice:

  • Regarder les prix du produit et à l'unité: C'est vraiment primordial et ça ne prend que quelques secondes. Parfois, le simple fait que l'emballage soit différent, le prix change, c'est vrai dans le cas du ketchup, par exemple. En regardant le prix, rien n'empêche de regarder du même coup la provenance. Question de savoir vraiment ce qui arrive dans notre assiette! Plus on regarde les prix, mieux on est préparé à profiter d'une aubaine sur des produits non périssables ou qui se congèlent.
  • Jeter un œil aux circulaires: C'est vraiment plus simple que ça en a l'air. Les aubaines se trouvent sur la première et la dernière page. Les pages du centre, c'est de la pub. En passant quelques minutes à regarder les circulaires, on peut économiser gros. L'émission Légitime dépense a fait un reportage à ce sujet.
  • Mettre deux ou trois commerçants en concurrence: J'habite un quartier central dans lequel il y a plusieurs épiceries. Si bien que dans un rayon d'à peine 10 km, j'en trouve 5 ou 6. En regardant les circulaires, je sais exactement dans quelle épicerie se trouve le meilleur prix. Et si ça convient, je fais un petit détour. Avec ma liste en main, je ne perds que le temps du stationnement. J'entre, je prends ce que je cherche, et je ressors immédiatement. Il n'est pas rare que 2 épiceries soient une en face de l'autre. Essayez pour voir! Vous pourriez être étonnés des résultats sur la facture.
J'estime qu'en faisant une liste et en magasinant mes prix, j'économise environ 35% sur ma facture. Ce n'est pas rien quand on vit sur un budget limité, surtout si ça permet de faire autre chose, comme mettre des sous de côté pour les études des enfants!

J'ai encore tout plein d'idées! Niveau Atome la semaine prochaine...

lundi 2 novembre 2009

Les courriels de Louise

C'est arrivé vendredi.
Bonjour,
Je sais que vous avez sans doute mille autres préoccupations mais êtes-vous toujours intéressés par un quart de porc, comme l'an dernier ?
Il a été abattu hier et il faudrait aller le chercher samedi
Pouvez-vous me faire signe rapidement?
À bientôt
Louise
Louise est une voisine. Elle a une magnifique maison sur le bord de la rivière. Quand le temps est doux, il nous arrive d'aller chez elle discuter sérieusement en buvant du vin pendant que les gars jouent dans l'herbe avec son petit chien. C'est aussi une intellectuelle parmi les plus brillantes de son domaine qui change le monde comme ça, un porc bio à la fois. J'aime que Louise soit dans la vie de notre famille.
Bonjour,
Voici les détails pour le porc, je serai à la maison lundi matin et je vous passerai un coup de fil pour la livraison ou j'irai vous le porter aussitôt que je l'aurai.
Compte tenu qu'elle fait la livraison je propose qu'on lui donne $500.
Je peux vous mettre un poulet en plus. Ça vous va?
Bonne journée,
Louise
113lbs de cochon élevé par Céline, la fermière écologique de Sainte-Mélanie + le boucher + l'abattage + le débitage = l'impression de mettre un peu de l'essentiel dans notre assiette.