mardi 26 octobre 2010

La tarte au Jello

J'avoue que ça manquait à ma culture.
L'autre soir après le travail, Sasha lance de façon nonchalante qu'elle devait aller faire une tarte au Jello.

Attends. Une tarte au Jello?!?

Hep. C'était l'anniversaire de son amoureux et comme c'est un dessert qu'il aime de son enfance, elle allait lui cuisiner une tarte au Jello pour sa fête.

Il n'en fallait pas plus pour que j'exige recette et photos.

Photos: courtoisie Sasha

C'est simple la tarte au Jello. Des fruits dans une croûte à tarte (ici aux biscuits Graham) dans laquelle tu verses du Jello.

Le lendemain, quand j'ai demandé à son amoureux si c'était bon la tarte au Jello, il a eu cette réponse merveilleuse (qui trahissait quand même un peu ses études en anthropo):
Je ne sais pas si c'est vraiment bon ou si c'est le souvenir de ma mère qui fait que j'aime ça.
Tout est là, non?
D'ailleurs, ça te rappelle pas cette histoire d'oeufs de Betty Crocker, Madeleine?

Après mûres réflexions au bureau, on en est venu à la conclusion que la tarte au Jello, ça n'entrait pas vraiment dans la cuisine du terroir. Pas trop non plus dans le patrimoine culinaire. Non, ce serait plutôt... de la cuisine rétro.

Tu sais, le genre de recette créée par une mère ou une grand-mère qu'une arrière grand-mère n'avait décidément jamais cuisiné?

Ma grand-mère par exemple. Elle faisait un de ces gâteau froid au café à base de biscuits Gloglu. On en était fou.
Il faut que je retrouve cette recette.

Oh. Et quelqu'un dans la salle a une recette de gâteau à la salade de fruits?

Tarte au jello

Fraises fraîches (ou fruits frais)
1 tasse et 1/4 d'eau
1/2 tasse de sucre
1 petit paquet de Jello aux fraises (ou autre)
3 cuillerées a thé de fécule de maïs
1 croûte à tarte de 9 pouces cuite et refroidie

- remplir la croûte à tarte refroidie de fraises
- amener l'eau et le sucre au point d'ébullition
- ajouter le paquet de jello, brasser et laisser cuire à feu moyen pendant 5 minutes
- épaissir avec la fécule de maïs (mélanger la fécule à l'aide d'un peu d'eau froide avant d'ajouter au mélange) et brasser 2 minutes)
- attendre que le mélange soit tiède avant de le verser dans la croûte
- placer au réfrigérateur environ 3 heures
- servir avec de la crème fouettée

lundi 25 octobre 2010

Livres

Deux livres dans ma cuisine.
Martine a eu la gentillesse de m'envoyer son dernier né. Avec une chouette dédicace en plus! Un vrai beau livre qui donne faim. Qui fait persister l'envie de nourrir son monde et d'en faire un art de vivre... autrement, comme elle le dit si bien.
Et si on savourait un peu ce qu'on a au lieu de rêver de cet art de vivre qui n'existe que sur papier glacé? Si on explorait les degrés de subtilité qui existent entre les pôles extrêmes de la surconsommation et de la simplicité volontaire?
Magnifiques photos, belles couleurs, mise en page aérée et efficace. Beau travail de Trécarré.

Hier, j'ai fait ses Bouchées de poulet épicées au miel - qu'elle surnomme le Top 3 des voisins. La recette est dans le livre et ici aussi. Menoum.

Banlieusardises, par Martine Gingras chez Trécarré
29,95$

3,2,1... savourez, c'est le projet de Nourri-Source Laval, un organisme de soutien à l'allaitement. Elles ont eu l'idée d'un livre de recettes pour amasser de l'argent. J'ai été impressionnée par la qualité du travail, fait bénévolement par plusieurs femmes. La facture est simple, mais les photos sont belles et les recettes familiales appétissantes. Et prêtes en 30 minutes!

Boeuf à la citronnelle
4 portions

2 c à table d'huile d'olive
1 tasse d'oignons émincés
3 c à thé d'ail haché
2 c à table de citronnelle hachée
2 c à thé de gingembre frais haché
1 tasse d'oignons verts émincés
454g de boeuf à fondue chinoise
1/4 de tasse de sauce de poisson
2 c à thé de sucre
2 c à table de graines de sésame
poivre
coriandre fraîche

Dans un poêlon, chauffer l'huile et cuire les oignons, l'ail, la citronnelle, le gingembre, le oignons verts et le boeuf durant 1 à 2 minutes
Ajouter la sauce de poisson, le sucre et les graines de sésame.
Poivrer au goût et cuire 1 ou 2 minutes de plus.
Servir sur du riz avec de la coriandre.

3,2,1... savourez!
Nourri-Source Laval
20$
laval@nourri-source.org

vendredi 22 octobre 2010

Silence

Préambule:

Mercredi, j'ai affiché ce message au sujet d'un événement difficile vécu par ma famille. Quelques lectrices ont pu le lire même si je l'ai retiré 2 heures plus tard, jugeant que j'avais fait une erreur et qu'il était trop tôt pour écrire ce message. Avec l'assentiment de la principale intéressée, je le republie. J'ai choisi de fermer les commentaires. Quelques-unes avaient l'occasion d'en laisser un et je vous en remercie.

**********


J'ai été bien silencieuse ces derniers temps.

Travail. Provisions d'automne. Hockey. Manque de temps. Fatigue.

Mais il y a aussi ma soeur.

La dernière fois que j'ai parlé d'une de mes soeurs, c'était pour raconter la naissance d'une nouvelle nièce.

Cette fois, je parle d'une autre de mes soeurs pour parler de la naissance de mon neveu. Mon neveu Gabriel. Mort-né après 24 semaines de grossesse.

Après plusieurs heures d'angoisse à attendre des nouvelles de ce qui semblait inévitable, j'ai reçu l'appel fatidique ce matin, au bureau.

Éclater de sanglots dans mon cubicule.

Je me suis rendue auprès d'elle.

On a pleuré.

On a ri.

On a pleuré.

Puis, c'était l'heure du lunch. Elle a mangé avec appétit son spaghetti "presque pas trop cuit" qu'elle m'a dit, moi, des crêpes maison froides que j'avais pour lunch ce midi-là au bureau.

Après on a encore pleuré. Son homme aussi a pleuré avec nous.

Ensuite, je suis allée chercher un thé. Un English Breakfast. Parce que le thé, pour mes soeurs et moi, c'est toujours ce qu'il nous faut. Mille fois nous sommes-nous réconfortées autour d'un thé noir au lait.

Après tout ça, j'ai pu prendre mon tout mini neveu de deux livres et demi. J'y tenais. Pour qu'il soit bien réel pour moi comme pour elle. Un petit visage rabougri de nouveau-né mais en plus petit. Il était beau.

Le moment le plus émouvant de toute ma vie.

As-tu déjà tenu un petit de deux livres et demi dans tes bras Annie?

Étrange comme ça pèse, quand même.

Après, je suis partie, il fallait que je rentre nourrir mon monde.

Rassurants tout de même, ces gestes du quotidien. De la vie autour de ma table. Tellement de vie.

C'est injuste.

Gabriel. C'est bien le nom d'un ange, ça.

mardi 19 octobre 2010

La ville

Visite à la mairie d'arrondissement hier.
Pour se renseigner. Un cristi de permis. Les rénos pour ma maison de rêve. Ouan.

Alors je sais maintenant des tas de trucs.

Comme le fait que nous devrons passer devant le CCU parce que notre maison est classée D. Heureusement que ce n'est pas une double lettre, que le gars a dit. Moi, ça me faisait penser à des soutien-gorges, mais paraît que ça n'a pas de rapport.

On a aussi des limites de 1,5m, 3m et 1,5m. De 9m pour le haut, mais faudra voir la hauteur des voisins parce que ça pourrait aussi être 7 mètres. Et 60% de la ligne de front. Sans compter le 50% du terrain.

Mais le truc majeur, c'est le garage.

Ça l'air que si on veut agrandir par le côté, on peut le faire. Oui. À condition que ça soit un garage. Mon chum trouve qu'un garage collé, ça fait trop 450. Que veux-tu, c'est ce que ça donne quand toute ta vie tu n'as connu que le 514...

Moi?

Bah, je m'en fous un peu du garage. Tant que ça n'hypothèque pas ma cuisine multifonctions sur deux niveaux, fours encastrés, tu vois le genre.

En tout cas.

Un moment donné pendant la rencontre, le gars de la ville a quitté son bureau pour aller chercher un document. Il a laissé la porte ouverte, ce qui fait que j'ai pu entendre une conversation entre un autre gars de la ville et une dame au bout du fil. Énervée beaucoup la dame au bout du fil.

- Madame, vous arrêtez les travaux. Tout. De. Suite.

- ...

- La relation que vous avez avec votre contracteur, ce n'est pas mon problème. Vous vous expliquerez devant le juge. On est devant un cas de démolition ici madame.

- ...

- Oui, une sommation. Vous avez franchi une ligne rouge et vous devez arrêter les travaux main-te-nant.

- ...


Comme j'ai dit à mon chum, d'après moi, la ville engage des comédiens pour convaincre les bons citoyens de l'utilité de prendre un permis.

vendredi 15 octobre 2010

The Hot Plate

Internet pour la cuisine, c'est pas mal quand même.
On a déjà parlé de Feed me Bubbe et de PostPunkKitchen. On a aussi Bob le chef dans nos favoris.

Autrement dit, oubliez Ricardo ou Di Stasio, le peuple prend de front les shows de cuisine.

Il y a quelques années sur le campus de l'université McGill, Amanda habite en résidence et cuisine pour ses amis. Rapidement, elle devient une référence. Les amis de ses amis l'appellent pour des conseils et sa table devient de plus en plus populaire.

C'est comme ça qu'elle rencontre April qui va la convaincre de se laisser filmer en cuisinant. L'idée fait son petit bonhomme de chemin et The Hot Plate voit le jour.

Le concept: la cuisine pour étudiants. Des repas simples, frais, goûteux et économiques.


J'adore. Je veux que mes enfants grandissent comme ça!

Aujourd'hui, Amanda et April ne sont plus à McGill mais The Hot Plate vit toujours. Un livre de recettes sortira bientôt et elles rêvent d'une ligne de produits culinaires.

dimanche 10 octobre 2010

Les 33 - ajout

As-tu suivi cette histoire Madeleine?
Celle des 33 mineurs pris sous terre depuis le début du mois d'août?
C'est une histoire qui me fascine.

Au départ, elle m'angoissait quand même un peu. Surtout quand on a appris que, dans le meilleur des cas, ils sortiraient pour Noël. Tout ce temps passé confinés sous terre alors que j'étais au-dessus à vivre. Je prennais mon bain et je pensais à eux. Je me réveillais la nuit et je pensais à eux. Je faisais mon jogging et je pensais eux.

Eux, que faisaient-ils?

Je pensais à tout ce que j'avais fait depuis le début du mois d'août et tout ce que je ferais d'ici Noël pendant qu'eux seraient toujours 33 sous terre.

Ensuite, j'ai été curieuse. L'Homme sait être étonnant quand même. Les 33 qui se choisissent un leader. Leur moral qui tient bon. Les familles qui les soutiennent. Et la logistique d'une incroyable mission de secours qui s'organise.

Tu sais qu'au départ, ils ont passé 18 jours sans que l'on sache s'ils étaient vivants? Ils ont survécu grâce aux maigres rations qu'ils avaient. Ils pouvaient manger deux cuillerées de thon toutes les 48 heures et un biscuit par jour. Pour se rassasier, ils avaient un demi-verre de lait et de l'eau de ruissellement. C'est tout.

Dès qu'on a su qu'ils étaient vivants, l'opération ravitaillement a commencé. Le système a été surnommé la paloma, le pigeon voyageur. Trois conduits qui laissent passer un cylindre long de 1,60 m attaché à un câble relié à une poulie.

Le chargement des marchandises, la descente du tube et sa remontée se font en 30 minutes environ.

Au départ, ils ont reçu de l'eau et des boissons fortifiées au chocolat ou à la framboise. On voulait réhabituer progressivement leur système digestif à une alimentation normale. L'une des premières choses qu'ils ont demandées? Des brosses à dents.

On leur donne aussi des doses importantes de vitamine B et D.

Par la suite, ils ont eu droit à de meilleurs repas.
Par exemple, le 1er septembre, ils ont reçu du riz, des boulettes de viande, des fruits, du fromage et du pain. Les médecins de la NASA, qui participent au suivi des 33, affirment qu'ils devront se passer deux deux choses pendant toute la durée de leur épreuve: les cigarettes et l'alcool.

Aujourd'hui, je suis cette nouvelle avec fébrilité. Parce qu'il paraît qu'ils pourrait sortir dès mercredi finalement. Tu imagines la prouesse!

Tu imagines le choc des 33 aussi. Rentrés là comme de pauvres ouvriers anonymes, ils en ressortiront superstars internationales. J'imagine qu'on ne se remet pas facilement d'une épreuve comme celle-là. Qu'aussi heureux seront-ils de s'en être sortis vivants, peut-être bien que certains jours, ils repenseront avec nostalgie à la solidarité tissée 700 mètres sous terre.

C'est clair qu'en sortant, ils voudront une clope et boire un coup. En tirer un coup aussi, bien sûr, héhé. Mais ensuite, qu'est-ce qu'ils vont demander comme premier vrai repas?

Qu'est-ce que tu cuisinerais à ton chum Madeleine s'il avait passé deux mois et demi de survie sous terre?

J'ai pris mes infos ici et ici.


********

Madeleine ajoute

Oui, j'ai souvent pensé à eux. Et je me sens assez fébrile depuis que je sais qu'ils remonteront sous peu. Étrange quand même. Je ne les connais pas. Mais ça fait un foutu de bon réalité show, il faut le dire.

Si mon homme avait été pris sous terre si longtemps, je crois qu'en remontant, il ne demanderait pas mieux que de manger un bon spaghetti avec ma sauce maison très viandeuse qu'il aime tant. Pas mieux pour réconforter son homme.

Ah, et puis, le connaissant, il me demanderait sans doute de lui servir en tablier. Avec rien en dessous, je veux dire.

jeudi 7 octobre 2010

La pause

Aujourd'hui, on fait pause.
Il est 10h40 et avec mes oursons, nous sommes encore en pyjama.

J'ai un fils qui ne file pas et j'ai décrété que c'était repos forcé pour tous. Tous trop fatigués de toute façon. Il y a moins de lumière, il fait plus frais
et j'ai besoin de les avoir autour de moi.

Alors ce matin, je n'ai pas mis le cadran. Mon chum est parti gagner notre vie sous la pluie et on ne l'a pas envié.

Nous, on s'est fait des crêpes aux pommes. J'ai mis un bouillon de poulet à dégeler pour une grosse soupe aux légumes.

Ensuite, on va faire la sieste.

C'est à peu près ça le plan.
Et ça me semble en masse.


Crêpes végés aux pommes
(pour 4)

1 tasse de farine blanche
1 tasse de farine de blé entier
2 c. à thé de poudre à pâte
1 c. à thé de bicarbonate de soude
1. c. à thé de cannelle
un peu de sel
2 c. à table d'huile végétale
1 tasse de compote de pommes
2 tasses de lait

Mettre les ingrédients secs dans un bol.
Dans une grosse tasse à mesurer combiner le lait, la compote et l'huile.
Ajouter aux ingrédients secs et bien mélanger.
Cuire dans un poêlon à crêpes bien chaud et huilé.

mardi 5 octobre 2010

Les créatifs

Voici une pub autralienne.
On peut lire que cette publicité vise directement "les parents qui continuent à nourir leurs enfants avec du fast-food tout en sachant les effets néfastes qu'il provoque".

Moi je dis: stop, ça suffit.

Encore une patente pour culpabiliser les mères. Comme si l'industrie agro-alimentaire n'avait rien à voir dans tout ça. Comme si les choix de société faits en notre nom n'étaient pas les principaux responsables de ce qui se trouve dans nos assiettes. Comme si les seules coupables du pourcentage de gras dans le corps des enfants étaient les mauvaises mères qui n'arrivent pas à les nourrir comme du monde.

Je ne sais pas pour toi Madeleine, mais les gros que je connais ne passent pas leur temps à manger du junk.

C'est ça mon champion. On va régler le problème de l'obésité en ne mangeant plus de burgers. Ma foi, c'est aussi con que de croire que les rations de l'UNICEF vont régler la faim dans le monde.

De toute façon, j'en ai marre qu'on me dise ce que mes enfants peuvent ou ne peuvent pas manger. Marre qu'on pointe d'un doigt accusateur leurs morceaux de chocolats et qu'on leur donne des pommes pour l'Halloween.

La révolution du goût, ça ne passe pas par les pseudos politiques alimentaires des écoles, ni par la pub, ni par l'ordre profesionnels des diététistes.

Des fois je te jure, j'aurais envie de leur foutre mon rouleau à pâte quelque part.

¡No pasarán !

dimanche 3 octobre 2010

Jamie aux States

As-tu eu connaissance de cette téléréalité Annie?

Jamie Oliver's Food Revolution dans laquelle le cuisinier britannique prend d'assaut les cuisines des établissements scolaires de la municipalité de Huntington, West Virginia, aux États-Unis, comme il l'avait fait dans son propre pays.

Comme je n'ai pas le câble, je n'en avais pas eu connaissance jusqu'à ce que ma soeur m'envoie des extraits trouvés sur YouTube comme celui-ci (en anglais).



Troublant.

Il y a bien d'autres extraits ou l'on voit des enfants de maternelle et première année incapable de nommer un tomate, ni un chou-fleur, ni même une patate. Ou encore, alors que Jamie veut servir aux enfants des plats nécessitant des ustensiles, on lui répond que les enfants du primaire doivent se servir seulement de cuillers pour manger et qu'ils n'ont ni fourchettes ni couteaux pour eux. Ou encore lorsqu'on voit toute la bouffe gaspillée, à peine touchée, jeter sans vergogne dans les poubelles.

Vraiment troublant.

Évidemment, cette série a tous les défauts d'une téléréalité, avec ses images chocs, ses mises en scènes, les émotions à fleur de peau filmées sans pudeur, mais ça reste franchement percutant.

Un des problèmes principal auquel est confronté Jamie est la USDA qui émet des règles absurdes pour les repas des enfants. Par exemple, on exige deux portions de "céréales" l'une pouvant être la croûte de la pizza, l'autre un petit pain blanc. On demande également deux portions de légumes pour les repas des adolescents, l'une pouvant être des patates frites et l'autre une salade optionnelle qu'aucun adolescent ne mange. Les cafétéria sont bourrés d'aliments transformés et on comprend que là aussi la USDA est à blâmer puisqu'elle négocie des tarifs préférentiels pour ces aliments.

Bon, là, je suis certaine qu'on va me dire que c'est au US et qu'ici c'est différent, mais je n'en suis pas certaine. L'épicerie a d'ailleurs fait un reportage à cet effet il y a quelque temps. Ça s'est sans compter la bouffe qu'on sert dans les établissements de santé ou celle que mangent nos vieux. C'est triste à mourir quand même. Et d'ailleurs, ça tue le monde. On pense souvent aux States quand on pense aux gros, mais ici, 1 enfant sur 3 serait obèse et 1 adulte sur 2.

Quand même.

J'aime bien l'approche de Jamie Oliver. Pour lui, il n'est pas question de manger du yogourt sans gras ou des légumes steamés sans goût. L'idée est davantage d'écarter les produits transformés pour cuisiner avec du vrai. De la vraie viande, des vrais légumes, de la vraie huile d'olive.

Et puis, sérieux, Annie, si Jamie Oliver débarque dans mon école de quartier, ben, il en faudra pas plus pour que je trouve un trou dans mon horaire pour faire du bénévolat.

Je dis ça d'même.