vendredi 12 mars 2010

Manger mou

Mon fils, Victor, est arrivé de l'école avec deux dents cassées. Les deux belles incisives du devant. Ses dents d'adulte.

Consternation.

Un bête accident: lui, une petite planche à roulettes et un plancher en terrazo.

Son père a eu un choc terrible, lui qui a perdu ses mêmes deux dents, au même âge, après une chute dans la cour d'école. "Quand j'ai vu ça, m'a dit Victor, j'ai tout de suite pensé à papa. Qu'on serait maintenant deux dans la famille avec des dents cassées."

Évidemment, il a fallu se rendre rapidement chez le dentiste, surtout que ses dents lui faisaient mal. Nous avons heureusement évité le pire: la pulpe de la dent n'est pas touchée, ni surtout la racine. La dentiste a fait des radios puis mis une espèce de composite pour boucher le tout et éviter la douleur.

Maintenant, deux semaines de manger mou.

Bien sûr, nous ferons réparer ses dents. Mais il faudra attendre que ses gencives, qui ont subi un choc, guérissent.

En attendant mon Victor vivra sa vie avec deux dents cassées.

Mais avec une bouille comme celle-là...




... qui, je vous le demande, ira se formaliser de petits bouts d'émail en moins?

1 commentaire:

Annie a dit…

Whouaaa, bon sang, tout une aventure!

Maintenant, faudra nous faire un bilan du manger mou. Je veux dire, à quatre enfants, c'est clair que statistiquement, ça va arriver à au moins l'un d'entre eux.

... surtout les incisives tsé, particulièrement à l'âge où ils tiennent plus du castor que de l'enfant...

Bon courage Vicky!