vendredi 4 décembre 2009

L'oeuf ou le chat?

Voici Ludwig.

Notre chat ici photographié en 2002, lointaine époque où nous n'avions qu'un enfant de onze mois et un plancher de bois franc encore lustré.

Il y a un an, après treize années de loyaux services, Ludwig nous quittait. Je crois que les bébés qui s'ajoutaient ont fini par nuire à sa santé.

Enfin. Ce fût triste. Mais bon, on finit par s'en remettre.

Aujourd'hui, je remplacerais bien Ludwig par

... une poule.

Un chat, c'est bien. Mais ça ne pond pas grand chose. Et depuis que je dois acheter des douzaines de dix-huit, l'idée de Poulette me donnant nos oeufs quotidien me titille.

J'imagine tellement ce matin où,

entourée de mes gars

qui me réclameraient des gaufres à grands cris,

j'enverrais ma fille avec ses tresses

et son petit panier d'osier

récolter nos précieux cocos.

Malheureusement, là où je vis, quelque part dans le 514, le règlement municipal interdit l'élevage de poules en milieu urbain. Il en va de même pour Québec, Laval, Longueuil, Sherbrooke et Hull.

Z'est vraiment trop inzuste, dirait Caliméro.

Ainsi, militante qui jamais ne recule devant une cause juste - et ce même au péril de sa vie - j'ai rejoint le groupe Pour la légalité des poules en ville, sur Facebook.

À en croire le blogue Backyard Chicken in Toronto, ON, Canada, garder des poules en ville, ce serait beaucoup plus simple que l'on pense. J'ajoute aussitôt le lien dans notre blogroll. Il semble d'ailleurs que de plus en plus de citadins s'y mettent. On en trouve à New-York, Victoria, Niagara Falls et depuis peu, Vancouver. Sans compter les centaines de poules illégales qui vivent dans les villes où c'est interdit. ELLES SONT PARMI NOUS!

Selon un spécialiste montréalais de l'agriculture urbaine cité par l'Actualité, c'est un mouvement inévitable qui va de pair avec la tendance écolo des derniers temps. Pour preuve, Cécile est pour.

Vais-je lancer à mon chum que, chéri, oublie l'idée du cinquième bébé et installe plutôt ce grillage à poule dans la cour? Puis je me demande quand même comment Albi réagirait, lui qui récemment encore me demandait un petit chien.

Une poule là, si on la dresse, ça rapportes-tu la ba-balle?

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Ai-je bien lu que vous désirez un 5ème?

Sinon, que vas-tu faire des poules l'hiver?

Caro à Kinshasa

Annie a dit…

Salut Caro,

Je désire plutôt remplacer le 5e par la poule.

Et ce qu'on ferait d'elles l'hiver?

Les manger :-P

Anonyme a dit…

... je vote pour un 5e aussi!

J'arrive d'un coin du monde où les poules et les cochons font vie commune avec les familles et... c'est moins charmant que ça en a l'air ;-)))

Nathalie à Québec!

Annie a dit…

J'espère que tu as fait bon voyage Nathalie :-)

Anonyme a dit…

Que oui, Annie ;-)))
Et j'ai eu le bonheur de partager quelques repas chez ma grande amie, en famille. Avec les poules (dehors, quand même!).

Les plus beaux moments qui soient, ces tablées chaleureuses où on partage un peu de tout... y compris ce qu'on met dans les assiettes ;-))).

Et les enfants posent toujours les mêmes questions, ici ou là-bas: 'quand est-ce qu'on mange?' et 'qu'est-ce qu'on mange?!!! Et... bien entendu, j'ai entendu le fameux 'Maman, j'ai faim'. J'ai naturellement pensé à toi...

Nathalie