mardi 31 août 2010

Le contenu

Au travail,
j'ai reçu ce nouveau livre.
Fameux. Magnifique. Plein de belles idées!

Qui me donnent des tas de complexes.

Je lis le quatrième de couverture:
À chaque début d'année scolaire, la même question surgit: "Comment survivre
jusqu'au bout?"
C'est pas mal ça hein? Survivre, ça veut dire faire autre chose que de cuisiner toute la journée pour un lunch. La survie, n'est-ce pas faire le strict nécessaire pour ne pas qu'ils meurent mettons? Juste assurer cette base là.

Honnêtement Madeleine, parfois là. Okay, disons une fois de temps en temps. Ne rêves-tu pas de pouvoir juste leur saprer une beurrée de beurre d'arachides? Je veux dire, il en existe du très bon beurre de pi, han? N'importe quelle semi-vegan comme nous sait ça.

Confidence pour confidence, un vendredi de juin je leur ai déjà mis un sandwich à la confiture et je te jure que ça été la seule fois de mémoire de mama qu'ils m'ont fait des compliments sur le contenu de leur lunch. C'est ben pour dire.

J'avoue que c'était loin des Muffins salés aux 3 fromages ou des Kaisers de poulet au paprika de Marie-Claude Morin... D'ailleurs, je fouine dans l'index là et je ne vois aucun sandwich à la confiture dans son bouquin.

Ah! Attend. Y'a une entrée pour confiture. Si, si! À la page 34...

Fromage fruité.

Ouan ouan ouan.

Je pense qu'on avait plus de talent pour écrire un livre sur l'allaitement que sur les lunchs finalement.

vendredi 27 août 2010

Emmène-moi jouer au baseball



Parfois, après souper, quand la vaisselle est terminée et que la cuisine est ramassée, et quand il fait beau, mon homme nous emmène tous jouer au baseball au parc derrière la maison.

Il faut nous voir quitter la maison avec notre équipement (et si mon appareil fonctionnait, j’aurais pu vous le montrer!). Nous voir déambuler sur le trottoir deux par deux, se tenant la main : moi et Victor devant, mon homme et Achille derrière, et Rosanna et Popol au milieu. C’est Victor qui transporte notre équipement dans un sac à dos. Le seul et unique bâton que nous partageons tous sort par le haut.

Arrivés au parc, l’homme dirige une séance d’échauffement : « On touche les orteiiiiiiils! Une, deux, une, deux. Aller. On tourne les bras. Une, deux, une… Attention Victor! T’as failli balancer un coup de poing à Léopold… Ok. On tourne les hanches. Aller, Madeleine, toi aussi!»

Dans notre baseball à nous, les règles sont claires : un marbre, une base, et pour retirer le claqueur, il faut soit attraper une balle au vol, soit le toucher avec la balle avant qu’il ne revienne au marbre, et il n’y a pas de prise. Parce que vraiment, s’il y avait des prises, il n’y pas un seul de nos claqueurs qui pourrait courir.

Quand on est tous bien réchauffés, mon homme distribue les gants, place celui de Léopold en guise de marbre, dépose le sac à dos pour marquer la première et unique base, et offre le bâton à Victor qui est toujours notre premier claqueur. Chichou est nommé receveur et les filles, envoyées au champ. Léopold, et bien, il déambule, nous emmerde et manque à chaque fois de se prendre un balle sur le front. Et comme d’habitude, à l’instant précis où on est tous prêts pour le premier lancer, il décide qu’il veut son gant alors on n’a plus de marbre. Mon homme le remplace par une casquette, un soulier ou, l’autre soir, par une pochette d’un DVD des Tortues Ninja se trouvant, on ne sait pourquoi, dans le fond du sac à dos.

Homme : Ok. On joue-là. T’es prêt Victor? Les filles vous êtes prêtes au champ? Chichou arrête de sautiller! On joue-là. C’est sérieux.

Après deux ou trois essais dans le beurre, clac, la balle s’envole

Madeleine : Allez, allez, Rosanna! Attrape-la! que je crie.

Rosanna qui n’aime pas le stress, fige un instant mais finit par la ramasser par terre avec sa main nue pour courir la porter à son père qui l’attend au marbre puisque le receveur est dans la lune.

Homme : Mais non, Rosanna! Lance la balle! Faut pas que tu la transportes! OK. On répète les règles. Quand on attrape une balle, il faut la lancer à un autre. Et puis, Chichou, t’es receveur. C’est toi qui reçoit la balle. OK? OK là? On recommence.

Le premier claqueur est le plus habile et le plus difficile à retirer, mais on finit par y arriver. Viennent les tours de Rosanna et d’Achille. Chaque fois qu’on change de claqueur, on joue au gant musical puisqu’il en manque un. Et moi, il faut toujours que j’essaie d’enfouir ma main dans un gant de plus en plus petit.

Rosanna ne claque pas très loin, mais elle court vite. Achille, lui, frappe avec plus de force et de précision, mais oublie systématiquement de courir. Chacun ses forces. Qu’à cela ne tienne, les balles restées trop près sont projetés au loin d’un coup de pied habile de l’homme. On fait semblant d’échapper la balle, de ne pas la trouver pour laisser la chance à Achille de se souvenir qu’il doit laisser tomber son bâton et partir. C’est là que Victor proteste.

Victor
: Ben là!!! Vous leur donnez plein de chances!

Et se met à bouder.

Menaces creuses : Victor, si t’arrêtes pas de bouder, on reviendra plus au baseball. C’est plate ce que tu fais.

C’est finalement mon tour. Après avoir enlevé mes souliers de travail, je me place et clac!

Homme : Allez, Rosanna! Arrête de faire des culbutes dans la côte avec Léopold et attrape la balle! Faut éliminer maman! Victor arrête de bouder et ramasse la balle! VITE! Chichou? Chichou? Il est où Chichou?

Mon homme se fait un malin plaisir à m’attendre au marbre pour pouvoir me culbuter dans l’herbe. C’est une règle du jeu que je ne connaissais pas jusque-là, mais bon, je m’y prête gentiment.

Finalement, c’est son tour.

Il l’a claque bien loin juste pour le plaisir de me voir courir après, parce que les enfants, vraiment ça fait longtemps qu’ils ne jouent plus. C’est à ce moment qu’un chien surgit de nulle part, attrape la balle et s’enfuit avec.

Homme : Eille! Mets pas des sales crocs dans ma balle! qu’il crie pendant que la propriétaire du chien désolée appelle sans autorité son chien fou.

Propriétaire sans autorité : Au pied Titus! Au pied!

La pénombre tombe. Rosanna est maintenant dans le bas de la côte et rigole avec Popol. Achille s’amuse à lancer son gant et à l’attraper. Victor lit la pochette du DVD des Tortues Ninja assis sur la première base.

Homme : Ok, c’est terminé. On s’en va.

Enfants : Ah non, papa! Pourquoi déjà?

C’est toujours pareil quand on joue au baseball après le souper. Les enfants adorent ça, vraiment.

mardi 24 août 2010

Études de boîtes à lunchs

Les voici
les échantillons que j'ai reçus pour faire cette fameuse étude...
Je vous les présente dans l'ordre avec quelques spécifications.

1. Sac à lunch Geneva noir à pois (24,99$)
Ici vous avez une photo (floue) de l'intérieur.
Le sac est isotherme et se referme bien.
C'est un sac à lunch qui semble bien fait, mais ce n'est tellement pas mon style, ouh là! Autrement, la conception et l'espace sont ok. Le prix est un peu salé, non?

2. Sac à lunch isotherme Adult Fuel (7,99$)
Un classique, mais pas fait pour garder les plus grands contenants bien à plat... Peu d'espace aussi. Chez nous, c'est le genre de sac avec lequel les gars repartent quand ils ont oublié leur boîte à lunch dans l'autobus. Autrement, ce n'est vraiment pas pratique pour les écoliers je trouve.

Par contre, j'ai été surprise de voir à quel point les hommes de mon entourage avaient un faible pour ce modèle: "ça entre bien dans mon sac d'ordi".

Conclusion: L'Homme n'aime pas avoir à trimballer plus d'un sac...

3. Boîte à lunch dôme Louis Garneau Pirate (19,99$)
Vue à l'intérieur
Pour les enfants plus jeunes, c'est assez gagnant. Plein d'espace, compartiment du haut fait pour ranger un thermos, sac amovible pour le nettoyage. Le prix est bon aussi. J'aime.

Seul défaut, sapristi que c'est gros! Ça entre mal dans un sac d'école et trop souvent je trouve nos petits déjà trop chargés. Un moins aussi: je ne pense pas que le style de cette boîte plaise aux enfants de plus 9 ou 10 ans...

4. Mini Fourre-tout de LyliÉcolo (24,95$ le mini fourre-tout et 9,95$ la doublure isolante)
Vue de la pochette isolante contenue à l'intérieur.

C'est celle que je trouve la plus jolie pour moi. Le sac est grand et on peut en effet y insérer plus qu'un lunch. Le produit est québécois.

En même temps, elle a tellement de défauts! D'abord son prix: plus de 35$ pour un sac de toile tsé... Ensuite la pochante isolante est vraiment trop petite et mince. Impossible d'y insérer à plat plusieurs contenants.

5. Boîte à lunch Off Track (15$)

Vue du compartiment du haut.
Vue du compartiment du bas
C'est une boîte à lunch que je trouve assez bien faite au style intéressant pour les hommes ou les enfants plus âgés. Très logeable.

Pour les plus petits par exemple, elle me semble un peu complexe d'utilisation avec les deux compartiments qui ne sont pas aussi simple à manier que la Louis Garneau.


Alors c'est ça qui est ça. Vous en dites quoi?
C'est demain à 13h que je serai à la radio.

lundi 23 août 2010

Au secours

J'ai lu cet article
et cette photo reproduit plutôt fidèlement la réaction que j'ai eu.
180

180 fois 2 égal 360
Chacune de notre côté Madeleine, on va avoir 360 lunchs à faire.

À nous deux, ben ça nous donne 720 lunchs cette année.
...
Toujours équilibré, santé, varié et sans déchets.
...
Mais ce n'est rien ça 720 lunchs à nous deux.
... Parce que 720, c'est aussi le montant de lunchs qu'on va chacune avoir à planifier dans 3 ans quand tous nos enfants seront des écoliers (ça, c'est si on en ajoute pas 3 ou 4 de plus d'ici là).

...

Dis, on reproduit à nouveau plutôt fidèlement notre réaction?
Sauf que pour cette rentrée, quelque chose de cool est arrivé.
Une émission de radio m'a demandé de tester des boîtes à lunchs. Hep. Alors la semaine passée, j'ai reçu par courrier toute une boîte pleine de boîtes à lunchs.
Il a fallu que je les note selon différents critères: l'espace, le look, l'ergonomie. Je les ai prêté aux enfants aussi, à mon chum, à nos invités.

Maintenant que je suis experte ès boîte à lunch, je constate que ce n'est pas simple finalement d'en concevoir une parfaite... C'est pour ça que j'ai envie de demander l'avis de toutes. Je pourrais même raconter ça à l'émission?

Une boîte à lunch parfaite, elle devrait avoir quelles qualités?

samedi 21 août 2010

Sacré Betty

Même si je sais faire de multiples gâteaux,
(et je te rappellerai ici mon gâteau au fromage Madeleine)
une fois de temps en temps, je cède aux demandes des enfants qui succombent à l'épicerie aux charmes de cette bonne vieille Betty.
Ouan, avec le glaçage pis toute même.

Pendant que j'enfile mon tablier et sort ma mixette, laisse-moi te raconter l'anecdote sur la mise en marché des mélanges à gâteaux Betty Crocker. Je l'adore, tu la connais peut-être...

Dès 1931, General Mills s'intéresse aux mélanges avec entre autre le Bisquick, un mélange à biscuits à base de farine, de sel, de shortening et de poudre à pâte qui connaîtra un immense succès.

En 1948, Pillsbury est le premier à mettre en marché un mélange à gâteau, au chocolat. Duncan Hins suit en 1951 avec le "Three Stars Surprise Mix" qui en trois semaines seulement, occupera 48% du marché des gâteaux en poudre.

Betty Crocker arrive en 1952 avec le gâteau doré, puis le gâteau blanc. Viennent ensuite ceux aux épices (1953), des anges (1953), marbré (1954) et Chocolat Malt (1955).
Le marketing de ces mélanges s'appuient évidemment sur la facilité et la simplicité d'avoir un gâteau frais, fait maison. Cependant, les ventes ne décollent pas comme on avait pensé qu'elles le feraient.

Les spécialistes en marketing ne comprennent pas. Ils créent alors de nouveau messages qui insistent sur l'aspect pratique du mélange à gâteau. Une merveille de la science moderne! Vous n'avez qu'à mettre dans un bol, ajouter de l'eau, brasser et voilà!

Rien n'y fait.

General Mills se tourne alors vers deux psychologues des affaires, les docteurs Burleigh Gardner et Ernet Dichter afin de les aider à comprendre ces ventes stagnantes.

Le problème selon les deux experts, ce sont les oeufs.

Dichter en particulier croit que les oeufs en poudre utilisés dans les mélanges à gâteaux doivent être mis de côté afin que la ménagère puisse elle même ajouter un oeuf frais à son mélange, lui donnant ainsi l'impression de contribuer directement à la fabrication du gâteau. Peu importe si cela complique le processus.

Pour la ménagère, affirme Dichter, faire un gâteau est un acte d'amour envers sa famille et lui demander de n'ajouter que de l'eau à son mélange rend cet amour moins riche.

C'est ainsi que Betty Crocker devient la première marque à laisser tomber les oeufs déshydratés dans leurs mélanges à gâteau.

Le fait que l'ajout d'oeufs frais rendent meilleur ou moins bon le gâteau n'est pas important. Il s'agit d'une décision purement marketing. General Mills dans sa publicité insiste alors sur le fait que la marque n'utilise sous aucune façon de poudre d'oeuf dans ses mélanges. On célèbre l'authenticité du gâteau fait maison.

Bingo. Cette sacré Betty distance tous ses concurrents.
Morale de cette histoire, il est si simple de se faire aimer de nos enfants. Peu importe ce que l'on fait, on n'a qu'à ajouter un oeuf.

Source: Finding Betty Crocker, The Secret Life of America's First Lady of Food, de Suzan Marks

vendredi 20 août 2010

Petits et gros pots

Ma confiture est faite.
Et cette fois-ci, contrairement à l'an passé, je suis certaine que nous allons couvrir en bardeaux. J'ai bien du faire 12 pots de plus.
Depuis juin que je fais de la confiture ici et là, à temps perdu. Souvent le dimanche, après le brunch avec des fruits achetés au marché. D'abord les fraises, puis les framboises. Les bleuets, bien sûr. Et quelques petits pots de pêches puis enfin de prunes.

Trente pots qui veillent aux grains, bien cordés dans mon sous-sol à attendre leur tour. Cet hiver s'ajouteront quelques pots de marmelades et au printemps prochain, ma saison de confitures débutera avec la rhubarbe, comme me l'avait si bien suggéré l'amie Manon.
Dame Chinette travaillant très fort pour couper les prunes
Quelques leçons:
  • Très payant de surveiller les ventes de sucre afin d'en faire des réserves.
  • L'an prochain, moins de fraises. Chaque fois c'est pareil. Je suis enthousiaste de commencer mes confitures et je me jette dans les fraises. Sauf que je la réussis moins bien... Chaque fois trop liquide, peu importe la recette. J'abdique - même si ça fait de la bonne garniture pour le yogourt...
  • En revanche, encore plus de framboises, de bleuets et surtout de prunes!
  • Pourquoi ne pas noter plus scrupuleusement les prix des fruits et la quantité de pots?
  • Se procurer de plus petits pots tout mimi pour en offrir plus!
  • Expliquer à ma fille que ça coupe mieux la lame par en bas.
Je l'ai fait mercredi ma confiture de prunes. En sachant que c'était ma dernière de l'année. J'ai rangé mes pots à la suite des autres avec beaucoup d'orgueil.
Déjà, j'étais un petit peu plus près de l'automne.

mardi 17 août 2010

Reprendre la routine

Tu es de retour, Annie?

Moi aussi, depuis dimanche. Et puis là, j’ai un peu les bleus. Difficile de retourner m’asseoir sur ma chaise de bureau après avoir connu la liberté des matins lents, des siestes paresseuses en milieu d’après-midi et du bonheur de vivre en plein air.

Tu étais chez nos voisins du Sud, dans un chalet sur le bord de la mer. Nous, on était en camping, dans le Parc de la Mauricie. Tes photos sont magnifiques. Moi, j'en ai très peu à montrer parce que notre appareil nous a lâchés. Je n’ai que celle-ci, tiens, qui donne une bonne idée de notre installation.

Ou encore celle-là qui montre une bavette improvisée et hautement efficace pour Popol.

Ou encore celle-là de mon Popol encore qui, quand il n'était pas imperméabilisé de la tête au pied, vaquait à ses occupations, nu et heureux.

Je voulais te présenter un petit film comme l’année dernière, mais voilà…

Mes vacances, comme les décrire… elles ont été à la fois charmantes, mouvementées, appétissantes, stressantes, amusantes, plates, reposantes, fatigantes, trop courtes et trop longues. Tu me reconnais, là, n’est-ce pas? Toujours pleine de contradictions?

Mais c’est comme ça, les vacances, non? On a besoin de repos, on rêve du paradis, et puis, inévitablement, les petits tracas du quotidien nous poursuivent. Comme notre voiture qui est tombée en panne. Ou les routes du Québec qui sont à peu près toutes en réparation. Et puis tout le reste aussi : des enfants à disputer, à laver (de temps en temps quand même, camping ou pas), à distraire, à nourrir.

Mais ça fait du bien de sortir du quotidien. Et puis maintenant, et bien, je retrouve malgré moi le plaisir de la routine.

Pour les nourrir, je te jure Annie, j’ai trouvé la solution miracle et puis j’ai réglé en une semaine notre problème de semi-végétarisme. Avant de partir en camping, j’ai demandé à tout un chacun de sélectionner un plat. Que de la viande, ils ont choisi. Du poulet par ci, des hamburgers par là. Si bien que, à notre retour, alors que j’offrais encore à mon homme de faire le carnivore, il m’a dit : « Tu sais, euh, la viande, je prendrais une petite pause. » Oui, oui, cet homme-là.

Alors régime de tofu jusqu’à la rentrée.

Et elle arrive cette rentrée, tu la sens? Les nuits fraîches, les beaux légumes au marché, tout cela annonce l’automne, le retour en classe, au boulot. Le retour des lunchs aussi.

Une autre année scolaire va bientôt commencer.

Ça passe vite, non?

Down East

lundi 2 août 2010

Pourquoi rêver aux poules

quand on a déjà les écureuils?
Si tu crois Madeleine qu'à Montréal on s'énerve le poil pour quelques plumes, attends de voir ce qui se passe à Londres.

Là-bas, un super marché du nord de la ville a décidé de vendre de la viande d'écureuil. Il paraît que l'animal était couramment dégusté en Angleterre à une certaine époque mais que c'est aujourd'hui passé mode.

Évidemment, quelques mannequins et autres vedettes du droit des animaux sont rapidement montées au front question de tuer la diversité alimentaire. "Un massacre de la vie sauvage!" ont-elles hurlé.

Come on. On parle d'un écureuil là, pas du tigre blanc royal. Tsé, les rats avec une queue touffue qui se rassemblent en horde pour te pourchasser quand tu traverses un parc avec une poussette et un pique-nique?

Ouan. E-xac-te-ment ceux là.

Y paraît que ça goûte le lapin. Tout fin et tendre avec un petit goût de noisette.

Une poule, je veux bien mais ça demande une certaine logistique quand même... Un minimum d'investissement. De l'entretient quoi! Pis toi et moi au fond, on a déjà 4 enfants.

Alors qu'un écureuil...

Surtout que, on a beau parler de la mode en Angleterre, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir cette recette à la page 248 de mon Encyclopédie de la cuisine Jehane Benoît!
L'agriculture urbaine, peut-être.
Je propose cependant le révolutionnaire concept de trappage citadin. Paraît en plus que c'est l'animal le plus facile à trapper qui soit.

Dès mon retour, je planche sur une proposition à présenter à mon conseil d'arrondissement. Si Rosemont aura ses oeufs, je ne vois pas pourquoi Ahuntsic serait en reste.

Civet à volonté!

Dès mon retour parce que, hou-ais, je sacre mon camp. Je ne sais pas pour vous, mais nous ce sera la maison sur le bord de l'océan. Loin. Pendant des tas de jours. Dans un autre pays même.
Bonnes vacances!